Rappel des faits : le 30 mars 2017, CIWF adressait un communiqué à la presse intitulé « CIWF France attaqué en justice » rapidement suivi d’un « l’industrie ne nous fera pas taire ». Il était question d’une plainte déposée par le CDMP (1) à la suite de la diffusion par le CIWF d’une vidéo qui se terminait par un appel à ne pas acheter de viande issue d’« élevage industriel ».
Une demande « mesurée »
« Après mûre réflexion, nous avons décidé de porter devant la justice la campagne de CIWF […] qui, à notre sens, appelle au boycott de la viande de porc française et cause un préjudice à la filière porcine française, justifie le CDMP dans son communiqué. Notre demande est particulièrement mesurée : le retrait des deux phrases concernées et 1 euro symbolique. On est très loin d’une atteinte à la liberté d’expression ! »
Car pour le CDMP, le CIWF profite de cette vidéo « pour lancer une campagne d’appel aux dons par e-mailing et sur son site web. Le décalage entre la réalité et la posture victimaire de CIWF est tout simplement inouï. Mais visiblement tous les moyens sont bons pour chercher un écho médiatique et engranger des financements. »
L’explication plutôt que la surenchère
« Revenons à un peu de bon sens, lance le CDMP dans son communiqué diffusé le 25 avril 2017. Notre mission est de promouvoir le métier d’éleveur de porcs. Nous préférons l’explication et le dialogue mais nous estimons qu’en l’espèce les éleveurs de porcs sont victimes de la surenchère entre associations à la recherche de buzz. »
(1) Structure qui rassemble l’amont de la filière (FNP, Coop de France, associations régionales porcines).