C’est une institution qui fête son soixante-dixième anniversaire. Installée dans les années cinquante à San Diego aux États-Unis, la société Rocket Chemical a été montée par trois chimistes. L’entreprise est alors spécialisée dans la conception de dégraissants et d’anticorrosifs pour l’industrie aéronautique.
À l’époque, la Nasa a fait appel aux chimistes de Rocket Chemical pour résoudre ses problèmes de corrosion externes sur les fusées Atlas. C’est ainsi qu’en 1953, Normam Lawson inscrit le nom de WD-40 sur son carnet de recherche. WD pour « Water Displacement » (chasseur d’humidité) et 40 pour le nombre de tentatives avant de trouver la bonne formule. Depuis sa création, la recette est toujours la même et n’est connue que d’une poignée de personnes.
Une composition secrete
De plus, la composition du WD-40 est dans un coffre de banque, dont elle n’a été sortie que deux fois en 70 ans. Cinq ans après sa création, le nouveau président de Rocket Chemical, Norman Larsen, introduit le produit en magasin sous forme d’aérosol. En 1960, l’entreprise compte sept personnes vendant chacune 45 cartons par jour aux quincailleries des alentours de San Diego.
C’est suite à un ouragan majeur qui a eu lieu pendant les années soixante, que le produit multifonction WD-40 devient une marque. En 1969, Rocket Chemical devient la WD-40 Company. Le produit multifonction WD-40 est alors utilisé dans tous les domaines, autant par les professionnels que par les particuliers. En 1973, la société entre en Bourse.
Aujourd’hui, l’entreprise compte 500 salariés dans le monde entier pour un chiffre d’affaires de 537 millions de dollars. Le siège et les sites de production se sont étendus pour inclure trois divisions, les Amériques, l’Europe et la zone Asie-Pacifique.