Sécheresse, grêle, gel, grippe aviaire… Face ces aléas climatiques et sanitaires, [le syndicat] demande « la création d’un régime d’assurance mutuelle […] prenant en compte l’ensemble des acteurs économiques et encadré par l’État. Le Modef se bat depuis plusieurs années pour la mise en place d’un système basé en priorité sur la solidarité et destiné à protéger en premier lieu les exploitants familiaux », rappelle-t-il dans son communiqué du 24 mai 2017.
Cette « caisse mutualiste d’assurance » serait fondée sur le régime des calamités agricoles et financée par « les agriculteurs, l’État, l’agroalimentaire, la grande distribution et les banques ». Elle verserait « un montant d’indemnisation équivalent à 100 % des pertes subies. L’objectif de cette caisse est de faire en sorte que les petits et moyens exploitants puissent bénéficier d’indemnisation en cas de sinistre. »