La Russie a fait savoir qu’elle pourrait prendre de nouvelles mesures restrictives sur les exportations de blé si les prix mondiaux continuaient à grimper, a souligné le cabinet Agritel.

Cela pourrait prendre la forme soit de nouvelles taxes sur les exportations, soit de quotas à l’exportation au début de 2022, soit une combinaison des deux, précise-t-il.

Craintes sur la qualité en Australie

Les craintes qualitatives sur la future récolte australienne, avec des pluies abondantes, devraient aussi jouer en faveur d’une hausse des prix.

Ces éléments s’ajoutent au rapport du ministère américain de l’Agriculture publié mardi, qui était lui-même « haussier », note Agritel.

Sur la scène internationale, le Japon a acheté près de 160 000 tonnes de blé meunier américain, canadien et australien.

Les cours du maïs progressaient mais l’écart de prix entre le blé et cette autre céréale reste très élevé. La Corée du Sud a acheté jeudi 65 000 tonnes de maïs origines hémisphère Sud.

Vers 16h30 sur Euronext, le prix du blé tendre cédait 0,75 euro, à 296,25 euros la tonne, sur l’échéance de décembre, mais gagnait 0,75 euro sur celle de mars, à 293 euros la tonne.

Le maïs progressait de 3,25 euros, à 243,75 euros la tonne, sur l’échéance de janvier et de 4 euros, à 241,75 euros la tonne, sur celle de mars.

Avec l’AFP