C’est une drôle de cliente qui est entrée chez un concessionnaire automobile à Stirling, en Écosse au début de la semaine dernière. « La vache est rentrée assez calmement, raconte James Merrins, responsable des ventes, en s’approchant de la porte automatique, comme n’importe qui. »
Une fois derrière les portes, l’animal se met à paniquer. Aux cris de l’un des vendeurs, tous les employés trouvent alors refuge dans un bureau dont ils ferment la porte à clé. « L’animal avait l’air assez pressé, et effrayé. On a essayé de se protéger. »
« Vous avez 45 secondes pour vous décider, Madame »
La vache, courant dans tous les sens, endommage au passage plusieurs véhicules. « Elle n’est pas restée plus de quarante-cinq secondes », confie James Merrins. Elle se précipite ensuite dehors, en brisant l’une des vitrines du magasin.
L’animal s’est échappé de Caledonian Marts, un marché aux bestiaux situé à 1,5 km environ du concessionnaire. « C’est un endroit assez chargé, explique James Merrins, ils ont beaucoup d’animaux. »
Alertés sur la présence de l’animal qui court encore sur le parking, des éleveurs viennent au secours des vendeurs. « Ils ont apporté une remorque avec quatre autres vaches à l’intérieur, et ils les ont libérées sur notre site, pour tenter d’encourager la première à remonter avec les autres. »
Un peu de whisky pour se donner du courage
La vache, épuisée par sa fugue, monte gentiment dans la remorque. Les dommages qu’elle a causé s’élèvent à environ 2 000 livres, mais ils seront couverts par l’assurance de l’éleveur. « Tout a déjà été réparé », rassure James Merrins.
L’éleveur a même fait un geste au nom de sa bête, afin d’aider les vendeurs traumatisés à retrouver leurs esprits. « Il nous a offert une très bonne bouteille », raconte James Merrins. Un whisky Bruichladdich, à base d’orge écossaise, évidemment.