« Si chaque citoyen bénéficie du droit fondamental à pouvoir exprimer ses convictions, il existe bel et bien une limite à ne pas franchir. Cette limite, c’est l’appel à la haine et à la violence, c’est le passage à l’acte : dégradations, incendies, menaces de mort », rappelle Christiane Lambert dans son courrier au ministre de l’Intérieur.
Personne n’est au-dessus des lois
Avant de poursuivre : « Il est inadmissible d’être les victimes silencieuses du fanatisme d’une minorité, qui au nom d’une supposée idéologie “spéciste” se situeraient au-dessus des lois. Aussi, nous vous appelons à prendre toutes les mesures en votre pouvoir pour empêcher ces actions radicales dans les prochains jours et amorcer, aux côtés des professionnels, une véritable réflexion autour de ces mouvements qui bafouent l’honneur de la République. »
La Confédération paysanne et les professionnels de la boucherie-charcuterie (lire l’article) avaient également réagi face aux menaces et provocations des groupes antispécistes hier, et demandé aux pouvoirs publics « d’empêcher ces actes », avant qu’il n’y ait un drame.