Depuis le premier janvier 2017 et à titre expérimental sur une période de deux ans, l’étiquetage de l’origine du lait dans les produits laitiers et des viandes dans les produits transformés, est obligatoire sur les produits contenant plus de 50 % de lait ou 8 % de viande (1).

« Depuis, six autres États membres [de l’Union européenne, NDLR] ont suivi la voie tracée par la France et lancé leurs propres expérimentations sur l’étiquetage de l’origine, avec des calendriers décalés dans le temps » indique la FNSEA (2), dans une lettre adressée à Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, le 24 septembre 2018.

« Pas d’impact sur le pouvoir d’achat »

Faisant suite aux conclusions de l’évaluation de cette expérimentation par le ministère de l’Agriculture, le syndicat estime que « la mise en œuvre du décret sur l’indication de l’origine n’a occasionné que des surcoûts très limités et ponctuels, n’a pas eu d’impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs », et souligne que « 95 % des consommateurs s’expriment en faveur de la poursuite de cet étiquetage ».

La FNSEA souhaite ainsi « la prolongation de l’expérimentation sur l’étiquetage de l’origine et la défense de sa pérennisation, puis de son extension, auprès de la Commission européenne et des autres États membres ».

V. Gu.

(1) L’étiquetage de l’origine est obligatoire pour l’ensemble des viandes fraîches depuis le 1er avril 2015.

(2) Et ses déclinaisons dans les filières animales : la Fédération nationale porcine (FNP), la Confédération française de l’aviculture (CFA), la Fédération nationale ovine (FNO), la Fédération nationale bovine (FNB), la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) et la Fédération nationale des éleveurs de chèvre (Fnec).