Le fromage fermier rassemble
Maryvonne, Bernard, et puis aussi Gaby, Christian et Brigitte : la pétition de la Confédération paysanne totalise au 21 juin plus de 30 000 signatures. En jeu ? L’appellation « fromage fermier ».
La première version du texte de loi agriculture et alimentation adopté par les députés fin mai a semblé ouvrir la porte à un affinage hors exploitation. Or, pour le syndicat comme pour l’association nationale des producteurs laitiers fermiers (ANPLF), cette brèche pourrait être utilisée par des industriels, au détriment des producteurs fermiers comme des consommateurs.
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Les sénateurs doivent clarifier le projet
À ce jour, neuf amendements ont été déposés au Sénat concernant spécifiquement l’article incriminé, tous plutôt favorables aux positions de la Confédération paysanne et de l’ANPLF.
Parmi eux, un amendement déposé le 21 juin par un groupe proche de la majorité tente de définir plus clairement le projet. Il s’agit, selon les signataires, de « réaffirmer une jurisprudence selon laquelle, seul les fromages affinés sur l’exploitation peuvent bénéficier du terme « fermier », sauf pour les fromages sous Signe Officiel d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO) où l’affinage en dehors de la ferme est autorisé dès lors qu’il respecte le cahier des charges des SIQO. » En clair, le projet souhaite aller dans le sens du statu quo.
Malgré les bonnes intentions, le flou législatif créé par cette formulation actuelle de l’article devra être levé lors de la discussion débutant le 26 juin prochain.