La cellule de crise du Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe) s’est réunie le 13 juin, pour la quatrième fois depuis sa mise en place, en avril dernier. Cette cellule a été activée au vu de la « situation exceptionnelle » concernant l’épizootie en cours d’herpèsviroses de types 1 (HVE1) et 4 (HVE4), a expliqué Christel Marcillaud-Pitel, directrice du Respe, à La France Agricole.
87 foyers recensés depuis mi-mars
Depuis le début de l’épidémie, à la mi-mars, 87 foyers ont été recensés, dont 50 de HVE1 et 37 de HVE4. « Le nombre de foyers est deux à trois fois plus élevé qu’en année classique. Il y a eu un pic à partir de la mi-mars, puis le nombre de cas est monté en flèche en avril. » Mais aujourd’hui, « la situation semble maîtrisée avec une absence de nouvelle extension de la maladie » et un retour du nombre de nouveaux foyers à un niveau comparable aux années précédentes.
En effet, « depuis le dernier état des lieux du 8 juin, un seul nouveau foyer d’infection à HVE1 a été confirmé, en lien avec un foyer déjà connu et trois nouveaux foyers d’infection à HVE4 dont un dépistage positif sur un cheval asymptomatique. »
« En l’absence de nouveaux cas à partir du 13 juin, l’épizootie sera considérée comme définitivement close début juillet », respectant le délai de trois semaines, souligne le Respe dans un communiqué.