Pour la FNB, la France joue un « double jeu inacceptable ». Elle ne peut pas « à la fois communiquer sur une montée en gamme de l’alimentation offerte à ses consommateurs […] et exposer son élevage à la concurrence déloyale avec l’importation de centaines de milliers de tonnes de viandes bovines produites au sein de systèmes peu ou pas réglementés sur le plan sanitaire, environnemental et du bien-être animal. »
Même chose pour la FNO au sujet de la viande ovine. Le syndicat pointe aussi du doigt la mise en place « d’une nouvelle Pac toujours plus exigeante envers les éleveurs sans pour autant apporter de réelles pistes de développement […] ». Le syndicat demande le « maintien de l’aide couplée et son enveloppe et un accès privilégié aux aides du second pilier par la prise en compte des contributions positives de l’élevage ovin sur la biodiversité, les écosystèmes, l’entretien des paysages et l’environnement de manière plus générale ».