Comme l’année dernière, la Fédération des entreprises de boulangerie (Feb) s’inquiète de la hausse récente du prix du beurre et de ses conséquences pour les entreprises du secteur.
« Alors que les entreprises se remettent à peine de la crise sans précédent du beurre en 2017, l’année 2018 s’annonce encore pire, assure-t-elle dans un communiqué du 2 mai 2018. Les prix sont près de deux fois supérieurs à la même période en 2015 et 2016 et 25 % supérieurs à la même époque l’année dernière. »
Des marges « atomisées » par la hausse
La Feb souligne surtout l’impact pour les produits de pâtisserie et de viennoiserie. Elle souhaite épargner les producteurs d’un effondrement des « marges atomisées par cette hausse », et « assurer sur le court et le moyen termes leur approvisionnement en matière première pour éviter l’arrêt des lignes de production ».
Elle attend de tous les acteurs de la filière, notamment la grande distribution et la restauration, qu’ils prennent leurs responsabilités « pour que les fabricants puissent rapidement répercuter dans leurs prix cette hausse ». Cela, en rappelant les engagements de chacun lors des États-généraux de l’alimentation, pour notamment répercuter la fluctuation des prix des produits bruts à chaque maillon de la filière.