Dotée d’un budget de 2,68 millions d’euros, la nouvelle entité sera présidée par Jean-Michel Schaeffer, président de la Confédération française de l’aviculture (CFA), et dirigée par Anne Richard, l’actuelle directrice de l’Itavi. Quant au bureau de l’interprofession, il sera composé de onze personnes, dont six représentants des collèges (accouveurs, producteurs, organisations de producteurs, fabricants d’aliments, abatteurs et restauration/distribution), quatre des comités interprofessionnels existants (CIPC, Cidef, Cicar et CIP (1)) et un du Syndicat national des labels avicoles (Synalaf).
Une cotisation pour l’aval
Du côté des cotisations, « rien ne changera pour l’amont de la filière mais l’interprofession appellera une cotisation “aval” qui devrait avoisiner les 360 000 €, recouverte aux deux tiers la première année, puis en totalité les suivantes. Les comités cotiseront également. »
Huit commissions de travail
En pratique, la création de l’interprofession entérine des habitudes de travail déjà en place. « Sur les huit commissions de travail définies, seules deux sont nouvelles », rappelle Éric Cachan, le président du Synalaf. La première sera affectée à la restauration collective, la seconde, issue des EGA, consacrée aux « liaisons avec les ONG et les associations de consommateurs ».
(1) Comité interprofessionnel du poulet de chair, Comité interprofessionnel de la dinde française, Comité interprofessionnel du canard à rôtir et Comité interprofessionnel de la pintade.