Surprise de taille, Chesterfield Poultry, spécialiste britannique du poulet halal, propose de reprendre l’abattoir vendéen de Chantonnay et ses 145 salariés, qui n’avait jusqu’ici fait l’objet d’aucune offre. Il a également déposé une offre pour le couvoir de L’Oie (Vendée) et ses 85 salariés, ainsi que pour l’usine d’aliments des Essarts-en-Bocage (Vendée) et ses 15 salariés. Soit 245 salariés au total.
Autre nouveau venu, l’Allemand Saria, spécialiste de la valorisation des coproduits de viande, propose de reprendre la production de farine animale à Châteaulin avec 17 salariés. Le groupe Foch Investissement est lui intéressé par la reprise de 69 des 92 salariés du site de Plouray (Morbihan), contre 68 pour l’offre concurrente des Volailles de Plouray.
Autre nouveauté : la création de la société Yer Breizh, qui regroupe LDC, la Région Bretagne, Terrena, Triskalia et Al-Munajem. Elle reprendrait les fermes d’élevage, le couvoir de La Harmoye (Côtes-d’Armor), le site de Bannalec (Finistère), soit au total 97 salariés.
« Une chance énorme »
Le Saoudien Al-Munajem propose, en ce qui le concerne, de reprendre l’abattoir de Châteaulin avec 347 salariés ainsi que 20 du siège. L’offre de MHP n’a, quant à elle, pas évolué. Outre l’usine de Châteaulin et le site de produits élaborés de Quimper, LDC propose enfin de reclasser quelques salariés du siège social, ce qui n’était pas prévu au départ.
« Si ça fonctionne, c’est une chance énorme et le nombre de licenciements sera considérablement limité, mais il reste à savoir si l’offre tient la route sur le plan industriel », a jugé maître Beziz. Cet éventail d’offres « montre qu’il y a un intérêt pour la réorganisation de la filière avicole française même si je regrette qu’elle ne se fasse pas sous la marque Doux », réagit Nadine Hourmant, déléguée syndicale de FO.