« Avec près de 81 000 têtes, les abattages de vaches laitières sont en hausse de 3,9 % sur un an et de 7,5 % par rapport à la moyenne de 2013 à 2017, rapporte le ministère dans sa note d’Infos rapides mise en ligne le 30 mars 2018. Dans le même temps, Ceux de vaches allaitantes progressent de près de 8 %, atteignant plus de 65 000 têtes. »

Une offre limitée de gros bovins mâles

Quant aux abattages de génisses, ils grimpent de 5,9 %, à 49 950 têtes. Ceux de veaux de boucherie augmentent légèrement : de 0,7 %, à 104 558 têtes. En revanche, ceux de gros bovins mâles reculent de 4 % : –4,8 % pour ceux de 8 à 24 mois et –1 % pour ceux de plus de 24 mois. Cette baisse, le ministère l’impute au manque de disponibilités dans les exploitations.

« À 3,10 €/kg de carcasse, le cours moyen des vaches de type O se situe au niveau de 2017 et en retrait de 4,6 % par rapport à 2013-2017, souligne le ministère. À 3,60 €/kg carcasse, le cours de la vache R est en net repli : –3,9 %, sur un an et –8 % par rapport à la moyenne quinquennale. L’afflux des animaux dans les abattoirs commence à peser sur les cours. »

Les exportations de broutards lourds s’envolent

Du côté du maigre, avec plus de 93 000 têtes, les exportations de broutards ont bondi de 7 % en janvier 2018 par rapport à 2017. « Cette progression résulte de l’augmentation de 17 % des ventes de mâles lourds, compensant le recul des ventes de broutards légers (–6,6 %) », estime le ministère. Les exportations de génisses se maintiennent au niveau de 2017.

« Le marché italien […] connaît une progression de ses achats de 22 %, soit +8 900 têtes sur un an. Dans le même temps, les exportations de veaux de 8 jours représentant 98 % des exportations des veaux d’élevage, continuent à progresser : +50 % par rapport à janvier 2017 et +100 % par rapport à la moyenne de la période de 2013 à 2017. »