Sur Euronext, les cours du maïs poursuivaient leur hausse en début de semaine, mais dans une moindre mesure que ceux du blé. Ils baissaient à Chicago, entraînés par les difficultés de la filière énergie, liées à la baisse de consommation de biocarburant. Le maïs entre, en effet, dans la composition de l’éthanol.
« Les discussions du week-end ont porté sur un ralentissement continu ou une fermeture d’usines d’éthanol aux États-Unis, alors qu’il leur est de plus en plus difficile de dégager des profits, a indiqué à l’AFP Christophe Steinhoff, de CHS Hedging. La consommation américaine d’essence et d’éthanol chute, alors que de plus en plus de salariés restent chez eux, essayant d’éviter le Covid-19. » À l’international, les États-Unis ont livré 756 000 t de maïs à la Chine. L’Ukraine en a exporté 835 000 t la semaine dernière. Deux bateaux sont partis vers la Chine.