Les prix du blé demeuraient élevés en début de semaine sur le marché physique mais aussi sur le marché à terme, dépassant les 230 €/t sur plusieurs échéances, soutenus par des déceptions concernant l’offre de l’Amérique du Nord à la Russie (lire p. 4). Les faibles stocks à disposition des grands exportateurs de blé à l’approche des moissons « ne laissaient aucune place à des pertes de production chez l’un d’entre eux. C’est pourtant bien ce qu‘il se passe », constate Agritel dans une note. Les potentiels ne cessent de se dégrader aux États-Unis et au Canada. La chute de production s’aggrave aussi en Russie. La récolte européenne chaotique en raison des pluies à répétition entraîne aussi le marché du blé meunier vers ses plus hauts du printemps dernier.