Les ministres de l’Agriculture, réunis le 15 avril pour évoquer « l’architecture verte » de la future Pac, se sont dits globalement d’accord pour un « niveau d’ambition accru » en matière d’environnement. Mais chacun l’interprète à sa façon.

La France soutient la conditionnalité renforcée et l’obligation, pour les États, de proposer aux agriculteurs un dispositif écologique volontaire sur le premier pilier, que Bruxelles appelle « eco-scheme » et que Paris traduit par « paiements pour services environnementaux ». À deux conditions : que le budget de la Pac soit maintenu et que tous les États respectent un socle d’exigences communes. Certains États, à l’inverse, veulent plus de flexibilité, contestant le caractère obligatoire de l’eco-scheme et quelques points de la conditionnalité renforcée. Tous s’accordent globalement sur un minimum de 30 % de dépenses pour l’environnement dans le second pilier. Incluant ou non l’ICHN, telle est la question. B.L.