Même si le préfet prend un arrêté pour interdire rave, free-party ou teknival dans le département, celui-ci ne pourra empêcher leur tenue de manière illicite. Véronique Grot, éleveuse dans les Côtes-d’Armor, en a fait l’amère expérience avec l’arrivée de 8 000 fêtards sur ses terres en 2017. Elle livre ses conseils.
Agir pendant et après
- Refuser toute indemnisation : « Les jeunes m’ont proposé de m‘indemniser, avant même que cela commence, sans me préciser aucun montant. C’était hors de question. On ne négocie pas avec les raveurs. »
- Protéger la ferme : « Le mieux à faire est de protéger ses bâtiments et passer la nuit dehors pour les empêcher de venir chez vous. Il n’y a pas besoin de se soucier des gendarmes. Avec 8 000 personnes, ils sont vite prévenus. »
- Faire constater les dégâts par un huissier « dès que les raveurs sont partis ».
- Recourir à sa protection juridique et porter plainte.
- Médiatiser l’affaire et « se faire épauler par la chambre d’agriculture ou son syndicat ».