Près de 4,5 millions d’euros ont été engagés par la MSA pour l’aide au répit en 2017, pour aider environ 3 500 agriculteurs en situation de burn-out ou d’épuisement professionnel. Les premiers dossiers d’aides au répit ont été pris en charge par la MSA au début de 2017. À la fin de 2016, le gouvernement avait alloué une enveloppe exceptionnelle de 4 millions d’euros pour mettre en place cette aide.
Objectifs dépassés
La MSA a donc dépassé les objectifs initiaux fixés. « Nous recherchons des solutions pour assurer la reconduction de ce dispositif en 2018 », explique Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA). L’institution a déjà évoqué la possibilité d’utiliser son budget d’action sanitaire et sociale à cet effet.
10 jours de remplacement pour la moitié des bénéficiaires
Selon la MSA, près de 40 % des bénéficiaires sont des éleveurs laitiers et 27 % des éleveurs de bovins ou d’ovins de races à viande. La moitié des exploitants aidés ont bénéficié de 10 jours de remplacement et 20 % d’entre eux de 8 jours. Le service de remplacement est intervenu dans 90 % des cas. En moyenne, la MSA a versé 159 € par jour de remplacement.
Près de 92 % des exploitants ayant eu recours au dispositif se disent satisfaits.