Quels sont les retours des analyses de reliquats azotés de cette sortie d’hiver ?

Comme on pouvait s’y attendre après un hiver pluvieux, les reliquats sont généralement très bas sur les deux premiers horizons, de l’ordre de 10-15 unités à l’hectare. Seuls les sols profonds à trois horizons disposent encore de quelques réserves dans les couches profondes.

Quelle stratégie adopter pour le premier apport sur blé et où mettre les priorités ?

Dans les parcelles semées tardivement, où les blés ont absorbé peu d’azote jusqu’à maintenant, l’urgence est au premier apport. Une cinquantaine d’unités suffiront pour attendre le stade épi 1 cm. Toutefois, il faut se décider au cas par cas, en fonction du salissement. Quand les graminées adventices sont nombreuses et développées, il est préférable d’attendre le redoux et de donner la priorité au désherbage. Quant aux blés semés les trois premières semaines d’octobre, ils ont déjà absorbé beaucoup d’azote et peuvent patienter un peu.

Qu’en est-il du soufre ?

Encore plus lessivable que l’azote, il est impératif d’en épandre un minimum de 40 u/ha, voire de monter à 50 u/ha dans les terres à haut potentiel.