Déjà réalisé dans de nombreux secteurs où les blés montrent leurs épis (Sud et Ouest), le troisième apport de blé, qualitatif, n’a pu être fait partout, faute de pluies.
À la faveur de pluies, mêmes tardives
Si le potentiel de rendement est entamé dans les zones où le déficit hydrique cumulé a dépassé 40 mm (1), il peut être conservé dans les zones les moins pénalisées par le manque d’eau (sols profonds, limons comme craies)… et à la faveur de pluies, même tardives. En 2011, année au printemps sec qu’Arvalis compare à 2017, des pluies de fin mai-début juin avaient permis l’assimilation de l’azote apporté à la fin de la montaison. En Champagne-Ardenne, « on notait un bénéfice moyen de l’ordre de + 6 q/ha et + 0,9 % de protéines », rappelle l’Institut. Arvalis préconise donc de ne pas pénaliser le potentiel actuel en faisant des impasses sur la fertilisation azotée des blés.
L’utilisation de pinces dosant l’azote dans la plante est utile jusqu’au stade gonflement afin de raisonner cet apport.
(1) A fortiori dans les sols superficiels (argilo-calcaires et graveluches de la Marne, par exemple).