L’émotion s‘entend dans la voix de Jean-Pierre Mirouze, alors qu’il doit raconter une fois encore le drame qui s’est produit dans la nuit du 25 au 26 juin. Sur l’estive du Sénard à Aston, en Haute-Ariège, au moins deux cent soixante brebis sont mortes par dérochement, provoqué par une attaque d’ours. « L’ours n’a plus sa place dans les Pyrénées », estime cet exploitant, qui a créé, dès 2005, une association avec d’autres éleveurs pour défendre leur cause.