. La pousse de l’herbe est excédentaire sur la majeure partie du territoire, les régions déficitaires étant surtout concentrées dans le Sud-Ouest.

 

De la pluie et pas de fortes chaleurs

Au 20 septembre 2021, à l’échelle nationale, la production cumulée des prairies permanentes dépasse ainsi la pousse annuelle de référence (102 %), « alors qu’à cette période de l’année seulement 91 % de la pousse annuelle est normalement atteinte », analyse Agreste. Les pluies fréquentes et l’absence de fortes chaleurs expliquent ces « bons niveaux » de production des prairies permanentes.

 

Indicateur Isop de rendement des prairies permanentes au 20 septembre 2021. En rouge : déficit important (75 % et moins), en orange : déficit faible (plus de 75 % à 90 %), en vert clair : normale (plus de 90 % à 110 %), en vert foncé : excédent (plus de 110 %).
Indicateur Isop de rendement des prairies permanentes au 20 septembre 2021. En rouge : déficit important (75 % et moins), en orange : déficit faible (plus de 75 % à 90 %), en vert clair : normale (plus de 90 % à 110 %), en vert foncé : excédent (plus de 110 %).

Déficit au sud de la Garonne

Cette pousse d’herbe cumulée au 20 septembre 2021 est « normale au niveau régional » en Occitanie, Provence-Alpes-Côtes d’Azur, Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire, bien qu’elle soit déficitaire sur certaines parties de ces territoires.

 

Dans les autres régions, elle est excédentaire. « Au nord d’une ligne reliant la Bretagne aux Alpes, elle dépasse déjà le niveau attendu en fin d’année, en particulier dans les Hauts-de-France et le Grand Est », précise Agreste.

 

La pousse est excédentaire (indice Isop (1) supérieur à 110) dans la majorité des régions fourragères. Elle est déficitaire dans 20 % des régions fourragères, essentiellement au sud de la Garonne.

(1) Rapport entre la pousse cumulée à cette date (ici, le 20 septembre 2021) depuis le début de l’année et la pousse cumulée à la même date calculée sur la période de référence 1989-2018.