Pour tous, Alphonse Arzel, le maire de l’époque,incarne le combat après la catastrophe de l’Amoco Cadiz. Dès les premières heures, très en colère, il s’était juré de faire payer le responsable. Il a mené la bataille contre l’armateur américain du pétrolier. Homme de rassemblement, au-delà des opinions politiques, fédérant les collectivités touchées par la marée noire, il les mènera aux États-Unis pour un procès qui fera date (jugement du 24 janvier 1992). Si le préjudice écologique n’a pas été retenu, le principe de pollueur-payeur a été reconnu.