Initiée en 2013, l’association pour la promotion de la cancoillotte (APC) compte aujourd’hui 19 membres (fromagerie, crémerie, producteurs fermiers). Son but, obtenir une IGP « pour développer les ventes au-delà de la région d’origine », déclare Didier Humbert, président de l’APC. Avec 5 000 t produites par an et vendues à 85 % dans l’Est, la cancoillotte fait effectivement figure de « petite sœur » par rapport à d’autres productions régionales comme le comté. Au fil des ans, elle s’était un peu dispersée dans ses saveurs, aussi le dossier déposé en octobre à l’Inao « ne concernera que les arômes historiques, comme l’ail, le vin jaune ». Réponse dans un an.