« La moyenne de nos parcelles cultivées se situe à deux cent quarante vers de terre par mètre carré en 2019 », expliquent les observateurs du réseau de trente-trois parcelles suivies dans le cadre du programme ENI (effets non intentionnels des produits phytosanitaires), piloté par la chambre régionale d’agriculture.
« Les parcelles normandes se distinguent régulièrement par l’abondance de vers de terre », complètent-ils. Ceux-ci sont favorisés par la présence de matière organique et ils apprécient les sols humides. 80 % d’entre eux appartiennent à la catégorie des endogés, qui creusent des galeries horizontales dans les sols et remontent peu en surface.