Cet hiver, le lac de Caussade a continué de se remplir. Fin février, les services de l’État ont relevé cinq mètres de hauteur d’eau. Rappelons que la retenue d’eau a été construite par la chambre d’agriculture entre 2018 et 2019 alors que l’État avait retiré son autorisation. Selon la préfecture, le rapport de l’étude de sécurité, réalisée par un bureau agréé, remet en cause la pérennité de l’ouvrage et précise que la mise en eau ne doit pas être faite. Elle a annoncé le 26 février qu’elle engageait une nouvelle procédure à l’encontre de la chambre qui pourrait aboutir à une vidange forcée.

Pour la chambre d’agriculture et la Coordination rurale, la retenue est conforme aux normes de sécurité, preuve à l’appui de leur propre bureau d’études. Le 3 mars, le syndicat agricole a tenu un « conseil de défense du lac de Caussade » et a décidé de mettre des barrages filtrants en place pour empêcher l’accès à tout fonctionnaire d’État. Il se dit prêt à sonner le rassemblement si nécessaire.