Après deux années difficiles, la récolte d’herbe n’est toujours pas bonne pour les agriculteurs des hautes Vosges. Comme pour Jean-Yves Poirot (en photo), de La Bresse, qui atteint 40 à 50 % d’un volume normal pour la première coupe. « Entre 800 et 1 000 m, nous sommes sur des sols peu profonds. La sécheresse de 2018 et le froid du mois d’avril ont nui à la bonne croissance des plantes au printemps. Nous sommes plus touchés que ceux de la plaine ou situés plus bas en altitude. » à la tête d’un troupeau ovin de 450 têtes, Jean-Yves Poirot avait acheté cinq camions de fourrage l’an passé pour 15 000 €. Impossible à reconduire cette année pour des raisons économiques. « Il y aura du tri dans les brebis », prédit-il.