Le seul éleveur français touché par la crise des œufs au fipronil, Pascal Butez (en photo), de Saint-Tricat (Pas-de-Calais), est soulagé des décisions prises le 28 juin, à Bruxelles, et par FranceAgriMer. Elles concernent les modalités d’indemnisation et l’ouverture d’une enveloppe de 350 000 €. « Ces aides vont dans le bon sens, explique-t-il. Je vais pouvoir rembourser une partie des frais engagés, mais pas la totalité. Il faudrait surtout que mon activité redémarre afin de faire face à mes échéances de prêts. »

Depuis juillet 2017, si les quatre cents belges, néerlandais et allemands concernés ont repris leur élevage, lui est toujours bloqué.