« Malgré une demande traditionnellement atone au premier trimestre, l’offre est restée légèrement en dessous des besoins, amenant les outils d’abattage à adapter leur activité à cette faible disponibilité, détaille le MPB. Cette fluidité s’est caractérisée par des poids stables durant une longue période », comme en Allemagne et en France où ils sont restés longtemps autour des 95 kg.

Chute des poids de carcasse

L’Espagne est dans un cas de figure différent avec une activité « très soutenue » depuis le début de l’année. Pourquoi ? Parce ce qu’elle affichait des prix inférieurs. Bilan, les poids de carcasse ont chuté de « près de 3 kg depuis le début de l’année et alors que le nombre de porcs est plus élevé en 2017, ils sont plus légers de plus de 2 kg à la fin de mars comparés à la même période de 2016. »

Cela remettra-t-il en cause la fluidité du marché ? Non, répond le MPB, « tant les disponibilités futures sont annoncées encore plus réduites. Certains pays européens ont un, voire deux jours fériés. En Espagne, où les poids légers peuvent constituer un problème, notamment pour l’exportation vers les pays asiatiques, cette pause va rééquilibrer les rapports entre l’offre et la demande. »

Le prix des porcelets toujours à la hausse

Après trois semaines de hausse un peu partout en Europe, le marché a marqué une pause la semaine dernière, « avec des niveaux de prix très élevés pour la période, des niveaux jamais atteints à cette époque de l’année pour de nombreuses places de marché depuis le passage à l’euro », ou juin 2014. Quant au prix des porcelets, il reste haussier.