Cette situation est liée à l’épidémie de coronavirus et à son impact sur le commerce mondial.
Par ailleurs, la Commission européenne a publié de nouveaux bilans européens de céréales : elle revoit en très légère hausse la production de blé tendre dans l’Union européenne cette année, à 147,25 millions de tonnes (147,17 Mt en décembre, contre 128,52 Mt en 2018-2019), mais révise à la baisse les importations, à 2,80 Mt (3,10 en décembre et 4,08 en 2018-2019). Le stock de fin de campagne n’évolue presque pas.
En maïs, le stock de fin de campagne remonte légèrement, à 24,83 Mt (23,88 Mt en décembre et 25,02 Mt en 2018-19), en raison d’une hausse des importations.
79,5 Mt de blé russe en 2020
En Russie, l’institut Ikar estime que la production de blé pourrait atteindre 79,5 Mt en 2020 (74,3 Mt en 2019), du fait de la croissance des surfaces en blé d’hiver, évaluées à 16,3 millions d’hectares (15,9 millions l’année dernière) et d’une stabilité des surfaces de blé de printemps, à 12,3 millions d’hectares, rapportait le cabinet Inter-Courtage dans une note.
Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1,50 euro sur l’échéance de mars, à 189,50 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de mai, à 188,50 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 50 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 168 euros, et de 75 centimes sur le contrat de juin, à 172,50 euros.