Sur l’échéance rapprochée, les cours du blé étaient toujours soutenus, compte tenu des appels d’offres remportés ces dernières semaines par le blé français avec, soulignait le cabinet Agritel, « des disponibilités qui se font rares sur le marché physique ».

 

Dernier appel d’offres en date, l’Algérie a acheté officiellement 120 000 tonnes de blé dont une partie sera probablement française.

 

Les pluies attendues s’avèrent insuffisantes pour « lever toute crainte de déficit hydrique pour les prochaines semaines ». De plus, des températures négatives ont été enregistrées, « sans toutefois susciter de craintes avérées sur les cultures », d’après Agritel.

 

Du côté du maïs, les origines ukrainiennes continuent d’alimenter le marché mondial avec 20,8 Mt exportées (et 13,5 Mt de blé). La Corée du Sud a, de son côté, acheté 68 000 t de maïs hier.

 

Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 0,75 euro sur l’échéance rapprochée de mai, à 189,25 euros, et était en léger recul de 25 centimes d’euro sur celle de septembre, à 177,25 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était en légère progression, regagnant 1 euro sur l’échéance de juin, à 170 euros, et 25 centimes également sur celle d’août, à 174,50 euros.