La publication de nouveaux chiffres américains d’exportation a en revanche été reportée à vendredi, privant le marché d’éléments nouveaux susceptibles de faire évoluer les cours.
Vague de froid la semaine prochaine
« Le marché ne s’empare pas encore de la vague de froid annoncée la semaine prochaine sur la mer Noire et l’Europe », soulignait Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel. Une autre vague de froid, prévue en Amérique du Nord à peu près au même moment, pourrait également venir soutenir les cours.
Les opérateurs attendent également que le niveau des eaux remonte en Europe centrale et dans l’est de la France, où la sécheresse a occasionné de véritables problèmes logistiques, soulignait Sébastien Poncelet. Rémi Haquin, président du conseil spécialisé des céréales à FranceAgriMer, estimait toutefois que cette problématique affectait davantage les transports de maïs que de blé.
Parité euro/dollar
Par ailleurs, la parité euro/dollar poursuit son mouvement de rebond repassant ainsi au-dessus de 1,13. « Cette situation conduit mécaniquement à un ajustement des prix des matières premières et notamment les marchandises destinées à l’exportation, souligne Agritel. Le marché à l’exportation est en effet à suivre d’autant que FranceAgriMer a révisé dans sa dernière estimation de bilan pour la campagne de 2018-2019 le potentiel à l’exportation vers l’Union européenne à 7,81 Mt, contre 7,93 Mt le mois dernier. »
Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé perdait 0,25 euro sur l’échéance de mars, à 204,75 euros, et de 50 centimes d’euro sur celle de mai, à 206 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, était tout juste au-dessus de l’équilibre, progressant de 50 centimes d’euro, sur le contrat de janvier à 175,25 euros et de 75 centimes d’euros sur mars à 177,50 euros.