L’appareil photo est le capteur le plus utilisé sur un smartphone. De nombreuses applis analysent les photos pour fournir des informations traditionnellement obtenues auprès de technico-commerciaux de coopératives ou de services de pointage.
En grandes cultures, l’Inra et plusieurs firmes phytosanitaires ont développé des applications capables d’identifier une maladie, un ravageur ou une adventice.
Sur prairies, l’appli américaine Canopeo réalise une analyse de la pousse de l’herbe à partir d’une vidéo prise en tenant le smartphone à hauteur d’homme. La vidéo remplace la mesure à l’herbomètre et peut être réalisée en roulant à faible vitesse.
Gagner du temps
Toujours pour l’élevage, l’entreprise suisse Ingenera propose de photopointer les vaches. À l’aide de son smartphone, l’éleveur prend une photo du dos de la vache sur lequel est projeté un rayon laser. Les photos sont ensuite envoyées à Ingenera qui utilise des algorithmes pour déterminer la note d’état corporel. Pour un troupeau de 80 vaches, le temps nécessaire au pointage passe d’une heure et demie à trente minutes.