Les cours du blé se maintiennent à un niveau proche de 200 euros la tonne sur l’échéance de mai. Toutefois, « la demande sur le marché intérieur commence à se calmer, les achats ont été faits », a estimé Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel. Et les prix à plus longue échéance, portant sur la récolte 2020, reculaient.

 

Alors que le déficit hydrique menace d’affecter le potentiel de rendement des récoltes, « les perspectives de pluie en Ukraine et en Russie détendent un peu les choses », ajoutait Gautier Le Molgat.

 

Du côté du maïs, la chute de la consommation de bioéthanol, un biocarburant fabriqué à partir de la céréale, continue de peser sur les cours.

 

À 18 h 00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 50 centimes sur l’échéance de mai à 197,50 euros. Elle reculait de 2,50 euros sur l’échéance de septembre à 187,50 euros.

 

La tonne de maïs perdait 1,50 euro sur l’échéance de juin à 163,25 euros, de même que sur l’échéance d’août à 167,25 euros.