Le rebond semblait essentiellement technique, même si l’Algérie a lancé un appel d’offres lundi en blé, appel d’offres « largement anticipé » par les traders, selon le cabinet Agritel dans une note. « Les opérateurs scruteront le volume demandé dans un contexte financier difficile pour l’Algérie, producteur de pétrole », a souligné Agritel.

 

Cet appel d’offres intervient alors que les fermiers argentins, traditionnels concurrents de la France sur cette destination, sont en grève pour protester contre la hausse des taxes à l’exportation du soja décidée par le nouveau gouvernement de centre gauche d’Alberto Fernandez.

 

Dans un contexte où les exportations de blé tendre progressent d’une manière générale en Europe, la France tient toujours le haut du pavé, selon les derniers chiffres de Bruxelles.

Si l’Union européenne dans son ensemble a exporté quelque 21,2 millions de tonnes (Mt) de blé, la France avait exporté environ 7,35 Mt au 1er mars vers les pays tiers, dont pas moins de 741 400 tonnes la semaine dernière, a relevé Inter-Courtage dans une note.

 

Mardi soir, les traders guetteront les chiffres du nouveau rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture, mais, selon le cabinet Agritel, peu de changements sont attendus.

 

Peu avant 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre regagnait 1,75 euro sur l’échéance de septembre, à 177,25 euros, et 1,75 euro également sur l’échéance de décembre, à 181,00 euros.

 

La tonne de maïs, de son côté, regagnait 1,50 euro sur le contrat de juin, à 166,50 euros, et 75 centimes sur le contrat d’août, à 169,50 euros.