Le marché était d’autant plus calme qu’il n’y avait pas de pré-ouverture à la Bourse de Chicago.
« Ce qui est suivi de près depuis un petit moment maintenant, c’est le fait qu’il n’y ait pas de couverture neigeuse sur la Russie », afin de protéger les blés d’hiver dans le sud du pays, soulignait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel.
« Mais les températures ne sont pas encore suffisamment négatives pour ramener du risque dans le marché » et donc soutenir les prix, ajoutait M. Cordier. « Si on a des gelées importantes sur ce secteur-là, ça pourrait évidemment ramener une prime de risque dans le marché », estimait-il.
À 17h30 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,75 euro sur l’échéance rapprochée de mars, à 190,50 euros, et gagnait 1 euro sur l’échéance de mai, à 190 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 0,50 euro sur l’échéance de janvier, à 169,00 euros, et regagnait 1,25 euro sur l’échéance de mars, à 173 euros.