Concernant le maïs, des inquiétudes se font jour, pour la production sud-américaine et notamment brésilienne : « normalement, la Niña (phénomène climatique) assèche un peu l’Argentine, les plaines du sud des États-Unis, mais pas le Brésil », a indiqué Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, qui a fait état de résultats très « décevants » concernant la production brésilienne de maïs.

 

Pour le blé, outre la demande mondiale toujours très soutenue, il y a également une problématique climatique, « parce qu’on voit bien que l’Argentine ne va pas sortir une très grosse production », a ajouté Damien Vercambre. Il a estimé qu’il était trop tôt, en revanche, pour s’alarmer des conditions sèches que connaissent actuellement les plaines du sud des États-Unis.

 

Parmi les éléments de nature à soutenir les cours, le cabinet Agritel a également mentionné « l’appétit chinois qui ne se dément pas et les conditions hydriques déficitaires sur le continent sud-américain qui perdurent ».

 

Autre facteur susceptible de tirer les cours du blé français, l’annonce au port de Dunkerque du chargement d’un bateau de 63 000 tonnes de blé à destination de l’Égypte, « en remplacement du bateau de blé polonais vendu à l’autorité publique d’achat égyptienne, mi-septembre », indique Inter-Courtage dans une note.

 

Vers 16 h 40 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1 euro sur l’échéance de décembre à 211,55 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de mars à 210 euros.

 

La tonne de maïs progressait de 1,50 euro sur l’échéance de janvier à 196 euros, et de 2 euros sur l’échéance de mars à 196,25 euros.