L’élection américaine n’a « pas vraiment d’effet sur le marché des “commodities” agricoles pour le moment », a commenté Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, hormis « le pétrole qui fait du yo-yo et peut être un facteur de soutien pour le marché des oléagineux ».
« Par contre, sur le marché des céréales, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent », a commenté Gautier Le Molgat, pour qui les opérateurs ont les yeux tournés vers Chicago, et le contrat du blé pour décembre.
Sur la scène internationale, la Tunisie a acheté environ 50 000 tonnes de blé meunier et 50 000 tonnes d’orges fourragères, dont on ignore l’origine qui est optionnelle.
Le blé français affiche toujours « une bonne compétitivité sur la scène internationale », ce qui limite le potentiel de baisse à court terme des cours, a ajouté Agritel. Selon les derniers chiffres d’exportations européennes publiés mardi soir par Bruxelles, au 1er novembre 2020 les exportations de blé tendre continuent à ralentir à 448 620 tonnes, pour un cumul de 6,89 millions de tonnes (9,73 l’année dernière). « Dans le détail, la France reste en tête, à 1,81 Mt, devant les surprenantes Lituanie, à 1,15 Mt, et Lettonie, à 1,03 Mt », a souligné le cabinet Inter-Courtage.
Peu après 16h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 204,50 euros, et était à l’équilibre sur l’échéance de mars, à 204,7 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 75 centimes sur l’échéance de novembre, à 194,75 euros, et progressait de 1,50 euro sur l’échéance de janvier, à 187,75 euros.