« C’est lié au recul du rouble ces derniers jours » face au dollar, a commenté Paul Desert-Cazenave, analyste des marchés chez Logaviv. Selon lui, cette donne monétaire « a tendance à favoriser la rétention des agriculteurs en Russie. Du coup, les prix internationaux sont repartis à la hausse, ça entraîne les marchés européens », a-t-il ajouté.
Le dollar a franchi lundi « la barre symbolique des 80 roubles », a renchéri le cabinet Agritel.
« Cela engendre une rétention à la vente de la part des producteurs russes, et donc un soutien sur les marchés internationaux », a également estimé Agritel dans une note publiée mardi.
Les marchés trouvent par ailleurs du soutien « dans le retard végétatif constaté sur les blés d’hiver principalement en Russie », a également commenté Agritel, pour qui le blé français « demeure très compétitif ». En outre, les agriculteurs français pourraient continuer à vendre de l’orge fourragère à la Chine, les taxes à l’importation pour les origines australiennes étant « toujours d’actualité ».
Peu après 18h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 50 centimes d’euros sur l’échéance de décembre, à 205,50 euros, et était stable sur l’échéance de mars, à 205,00 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 1,50 euro sur le contrat de novembre, à 194 euros, et de 1,25 euro sur le contrat de janvier, à 186,25 euros.