Déjà en baisse à la fin de la semaine dernière, le blé américain continuait de reculer le lundi 2 novembre 2020 en préséance. Les acteurs du marché se préparaient dès la fin de semaine à des transferts d’argent importants de la part des fonds d’investissement, avant l’élection américaine.
Ces derniers ont accentué ces dernières semaines la hausse des matières premières et notamment des céréales, valeurs refuges en périodes d’incertitudes.
« À la faveur des sondages, qui donnent (le candidat démocrate) Joe Biden vainqueur, les marchés pétroliers cèdent du terrain, entraînant dans leur sillage les cours des matières premières en pré-ouverture sur Chicago », a commenté le cabinet Agritel dans une note.
Les opérateurs anticipent dans cette hypothèse, « des mesures plus restrictives » pour lutter contre la pandémie de coronavirus et donc de nature à faire baisser la demande, a ajouté Agritel.
Vers 17 heures sur Euronext, la tonne de blé tendre était cependant à l’équilibre sur l’échéance de décembre, à 205,25 euros, et reculait de 50 centimes sur l’échéance de mars, à 205 euros également.
La tonne de maïs, quant à elle, gagnait 25 centimes sur l’échéance de novembre, à 192,25 euros, et 50 centimes sur l’échéance de janvier, à 185,50 euros.