« Un premier mouvement de baisse a été initié par la climatologie avec des précipitations aux États-Unis en particulier, qui ont rassuré un peu les marchés », a rappelé un courtier qui a requis l’anonymat. « Ensuite, le deuxième effet a été les nouveaux confinements en Europe et là, les fonds prennent leurs bénéfices avant les élections américaines », a-t-il poursuivi.

 

« L’incertitude économique et l’accentuation pandémique pèsent sur les cours, avec dans ce contexte des prises de profits sur positions longues qui ont animé le marché, notamment à la veille des élections américaines qui pourraient dès mardi prochain faire entrer les États-Unis dans une période d’instabilité politique », a renchéri le cabinet Agritel dans une note publiée le vendredi 30 octobre 2020.

Correction technique

« Pour l’instant, on est plus en correction technique, on n’est pas en retournement de tendance », a estimé le courtier, qui a souligné une demande « qui reste très présente, des primes par rapport au marché à terme qui sont élevées » sur le marché physique, ainsi que des appels d’offres « partout dans le monde », qui se sont conclus par des achats assez massifs ces derniers jours, malgré des prix élevés.

 

Peu après 16 heures sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 75 centimes sur l’échéance de décembre, à 204,25 euros, et perdait 25 centimes sur l’échéance de mars, à 204,50 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était à l’équilibre sur l’échéance de novembre, à 192 euros, et perdait 50 centimes également sur l’échéance de janvier, à 185,25 euros.