« À très court terme, il y a un effet d’entraînement de tous les autres marchés de matières premières », a commenté Paul Desert-Cazenave, analyste chez Logaviv. « Les perspectives de demande, par rapport à d’éventuelles mesures de restriction, ne sont pas très claires », a-t-il conclu.
En attendant, Bruxelles a publié de nouveaux chiffres sur les exportations au 25 octobre 2020 : les exportations de blé tendre voient leur progression ralentir sur deux semaines, par rapport aux deux semaines précédentes, à près de 950 000 tonnes (contre 1,37 million de tonnes les deux semaines précédentes), pour un cumul de 6,44 millions de tonnes.
« Dans le détail, la France reste en tête, à 1,81 Mt, devant les surprenantes Lituanie, à 1,15 Mt, et Lettonie à 1,03 Mt », a souligné le cabinet Inter-Courtage dans une note.
Peu après 16 heures sur Euronext, la tonne de blé tendre a reculé de 1,75 euro sur l’échéance de décembre, à 204 euros, et de 2 euros sur l’échéance de mars, à 203,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 3 euros sur l’échéance de novembre, à 194,50 euros, et de 3,25 euros sur l’échéance de janvier, à 186,25 euros.