« Il aura suffi d’un nouvel appel d’offres en blé de la part de l’Algérie pour chargement en décembre, pour que les marchés affichent de nouveau de la grande fermeté sur l’ensemble des céréales, principalement en blé », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée ce mardi.
« Appel d’offres surprise de l’Algérie pour l’achat de blé meunier sur décembre », a commenté pour sa part le cabinet Inter-Courtage, soulignant que cette nouvelle commande intervient à peine une semaine après l’achat par l’Algérie de 600 000 tonnes de blé tendre.
Origines européennes et françaises compétitives
« Les origines européennes et françaises sont particulièrement compétitives sur la scène internationale, conséquence de la fermeté chez nos principaux concurrents », en Russie notamment, a souligné Agritel.
Autre facteur de soutien, les inquiétudes climatiques persistantes aux États-Unis et en Russie : « la pluie est cependant arrivée, certes de manière insuffisante et hétérogène, sur une partie de la Russie où les surfaces emblavées pourraient s’afficher en hausse de près d’un million d’hectares par rapport à l’an passé », a estimé Agritel.
En France, les semis sont censés avoir nettement progressé ces derniers jours, avant le retour de la pluie ce mardi.
Vers 17 h 15 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 75 centimes d’euros sur l’échéance de décembre à 211,00 euros et 50 centimes sur l’échéance de mars à 209,00 euros.
La tonne de maïs, elle, progressait de 1,50 euro sur le contrat de novembre à 189,75 euros et perdait 75 centimes sur le contrat de janvier à 187,75 euros.