Les marchés continuent d’afficher une belle fermeté en céréales, « spécialement dans un contexte de demande soutenue sur la scène internationale, puisque l’on enregistrait quelques pluies sur la Russie », a ainsi souligné le cabinet Agritel dans une note. Ces dernières ne doivent pas faire oublier « que le déficit hydrique demeure, principalement sur le continent sud-américain », notamment en Argentine, a ajouté Agritel.
Aux États-Unis, le ministère de l’Agriculture a publié vendredi son rapport hebdomadaire sur les ventes américaines à l’exportation pour la semaine du 2 au 8 octobre 2020. En blé, les ventes ont encore progressé, à près de 600 000 tonnes. « Le cumul 2020-2021 atteint 15,05 millions de tonnes (13,82 millions de tonnes l’année dernière), dont 10 millions de tonnes déjà chargées », a souligné le cabinet Inter-Courtage dans une note.
En France, un temps plus clément à la fin de semaine dernière a permis aux semis de céréales d’hiver, comme le blé, d’avancer fortement avant le retour de précipitations dès mardi. Selon FranceAgriMer, les semis de bléen France étaient réalisés à hauteur de 12 % au 12 octobre, à comparer aux 16 % de l’an passé. « Les surfaces emblavées (semées) cette année devraient être largement supérieures à celles de l’an passé, soit bien au-delà des 5 millions d’hectares selon nos premières estimations », a conclu le cabinet Agritel dans sa note.
Vers 17h35 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 50 centimes sur l’échéance de décembre, à 209,50 euros, et de 75 centimes sur celle de mars, à 207,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, était stable sur l’échéance de novembre, à 186,25 euros, et augmentait de 0,75 euro également sur l’échéance de janvier, à 187,75 euros.