L’euro poursuivait sa hausse face au dollar, approchant 1,1980 dollar le 1er septembre à midi, un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis mai 2018, et pesant sur la compétitivité des céréales françaises.

 

À l’inverse, aux États-Unis, les conditions climatiques, toujours scrutées à la loupe par les opérateurs, ont soutenu les cours des céréales : un temps chaud et sec devrait faire baisser la proportion des cultures de maïs de bonne qualité, malgré des pluies attendues à la fin de la semaine, ce qui a soutenu les cours à Chicago hier soir, notamment du maïs.

Baisse de la proportion des maïs américains de bonne qualité

Un rapport hebdomadaire du ministère américain de l’Agriculture a d’ailleurs révisé de deux points la proportion de cultures de maïs dans des conditions bonnes à excellentes, à 62 %, contre 64 % la semaine précédente.

 

Une embellie des cours américains a aussi été favorisée par une nouvelle vente importante de maïs à la Chine, de près de 600 000 tonnes.

Hausse de la récolte de blé russe

En Russie, le cabinet Ikar a une nouvelle fois revu à la hausse son estimation de récolte de blé russe, désormais à 82,8 millions de tonnes (82,5 millions de tonnes précédemment).

 

Statcan a publié le 31 août ses estimations de récolte pour le Canada. La production de blé est affichée à 35,74 millions de tonnes contre 32,35 millions de tonnes l’an passé, soit en hausse de 10,5 %. La production de blé dur est affichée à 6,93 millions de tonnes contre 4,98 millions l’an passé, soit en hausse de 39,2 %.

 

Vers 17h45 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1,75 euro sur l’échéance de septembre, à 189,50 euros, et de 2 euros sur celle de décembre, à 187,50 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 0,50 euro sur l’échéance de novembre, à 167,50 euros, et de 25 centimes sur l’échéance de janvier, à 170 euros.