Vers 17 h 30 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 1,75 euro sur l’échéance de septembre à 183,00 euros, et de décembre à 180,75 euros. En début de séance, l’échéance septembre avait effectué un bond de 4,00 euros la tonne.

 

Également vers 17 h 30, la tonne de maïs perdait 0,50 euro à 165,50 euros la tonne sur l’échéance de novembre, et gagnait 0,25 euro sur celle de janvier à 168,25 euros.

Rétention de récolte

« La récolte française de blé étant assez faible en quantité cette année par rapport à l’an dernier alors que les besoins des clients se maintiennent en alimentation animale, en meunerie, en amidonnerie ou pour l’exportation, certains agriculteurs français sont tentés de retenir leur récolte pour faire monter les cours », a expliqué à l’AFP un industriel du secteur, au sujet des mouvements de yo-yo sur les cours.

 

« Ils devraient se méfier et vendre sans tarder car la très abondante récolte russe et ukrainienne va arriver très vite sur le marché, ce qui risque de participer à dégrader les cours, la hausse de lundi n’est pas de nature à être durable car même si de grands appels d’offres internationaux arrivent, la France n’est plus prioritaire sur certains marchés clés comme l’Algérie », a-t-il jugé.

Fermeté de l’euro

Cette inquiétude est renforcée par la hausse de l’euro face au dollar sur le marché des changes, soulignée par Agritel dans une note. « La fermeté de la devise européenne handicape les perspectives d’exportation du blé européen et risque de favoriser sans surprise les importations », affirme Agritel.

 

Le cabinet de conseil invite aussi à « suivre la précocité des récoltes de maïs, dans un marché européen où les volumes de récolte de céréales d’hiver accusent un repli. »