Les prix avaient reculé de 3 euros lundi 27 juillet 2020, sous l’effet de l’envolée de parité euro/dollar (autour de 1,17 dollar), qui mine la compétitivité des blés français à l’international, mais aussi d’une offre russe attendue en hausse.

 

« Des ajustements de surfaces et des potentiels de rendement amènent à revoir les potentiels de production du pays et par conséquent le potentiel disponible à l’exportation », note le cabinet Agritel.

De leur côté, les acteurs français de la filière font état, jour après jour, d’une moisson de 2020 en berne.

 

Dans un communiqué du mardi 28 juillet 2020, la Fédération du négoce agricole (FNA), qui regroupe 300 entreprises, « fait le constat d’une baisse des récoltes, toutes cultures confondues (céréales et oléoprotéagineux) ». « Les rendements décevants, en net recul de 20 à 30 % par rapport aux années précédentes, s’expliquent en partie par des conditions météorologiques difficiles, alternant excès d’eau, gelée et sécheresse dans la plupart des territoires », souligne la FNA.

 

Vers 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 1 €, à 181,75 euros sur l’échéance de septembre, et perdait 1,50 euro sur celle de décembre, à 182,00 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, prenait 1,25 euro sur l’échéance d’août — proche de la clôture — à 173,75 euros, et restait stable sur novembre, à 164 euros.