Le retard des récoltes et l’incertitude concernant le niveau de la production russe « sont des éléments de soutien pour les cours », indique le cabinet Agritel dans une note publiée mercredi. « Les analystes locaux corrigent ainsi leur excès d’optimisme affiché il y a un mois et réduisent successivement depuis deux semaines leurs estimations de la production de blé russe », poursuit Agritel.

 

Parmi eux, le cabinet russe Ikar vient de donner un nouveau chiffre de production de 76,5 millions de tonnes (75,6 Mt initialement, puis 78, puis 79,5, puis 78 la semaine dernière) , selon le cabinet Inter-Courtage. En cause, des rendements plus mauvais que prévu dans le Sud, la Volga et le centre du pays. Le cabinet SovEcon a également révisé en légère baisse sa projection, à 79,7 Mt (contre 80,5 Mt précédemment).

 

Le rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture, publié vendredi, était dans la même tendance, avec une estimation de production (Crimée exclue) à 76,5 Mt contre 77 Mt au mois de juin.

 

Vers 17 h 30 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1,50 euro sur l’échéance de septembre à 187,00 euros, et de 1,75 euro pour l’échéance de décembre à 188,00 euros.

 

La tonne de maïs était, elle, en recul de 2,75 euros sur l’échéance d’août à 178,25 euros, et de 75 centimes d’euro sur novembre à 164,75 euros.