Les prix du blé étaient légèrement à la baisse, après la publication par l’USDA d’une légère révision à la baisse de la production mondiale : elle reste toutefois à des niveaux records, à 769,3 millions de tonnes (Mt) (-4,1 Mt). Il n’y avait dans le rapport « rien de palpitant sur 2020-2021, avec des baisses de production dans l’Union européenne, aux États-Unis et en Russie, et une baisse des exportations européennes, à moitié compensées par les exportations australiennes », a estimé le cabinet Inter-Courtage dans une note.

 

En Russie, le ministre de l’Agriculture table sur une récolte 2020-2021 de céréales à 122,5 Mt, dont 75 Mt en blé, avec des chiffres inchangés depuis le 17 juin, a ajouté Inter-Courtage.

 

En France, le baromètre Céré’Obs de FranceAgriMer a très légèrement revu à la baisse la proportion de blé en condition de cultures « bonnes » à « très bonnes », de 56 à 55 %, alors que les moissons ont démarré dans la plupart des régions.

 

Vers 17 h 00 sur Euronext, la tonne de blé tendre baissait de 50 centimes d’euro sur l’échéance de septembre à 186,50 euros, et de 1,00 euro sur l’échéance de décembre à 187,00 euros.

 

La tonne de maïs, elle, progressait de 1,00 euro sur l’échéance d’août à 177,75 euros, et reculait à l’inverse de 1,25 euro sur l’échéance de novembre à 165,50 euros.